dimanche 24 mars 2024
lundi 4 mars 2024
mercredi 7 février 2024
vendredi 17 octobre 2008
La Maison Blanche est toute petite
J'étais à Washington avec Ahmed, et dans un des courts moments libres nous sommes allés, tout à côté, voir la Maison Blanche. C'est tout petit. J'ai une photo de moi, devant la Maison Blanche, j'en ai fait une d'Ahmed. Je m'imaginais ça plus grand, plus majestueux, j'imaginais des mesures de sécurité impressionantes.
Ahmed m'a dit "la moitié des passant doivent être de policiers en civil". Quand même, sur la grande pelouse en face des centaines de gens grignotent un déjeuner rapide avant de retourner travailler, des vendeurs de souvenirs sont sur l'esplanade, deux voitures police peu agressives sont garées à l'entrée de l'esplanade.
J'imagine que des Ministères, des admnistrations, des endroits officiels ont des espaces plus grands, plus imposants. Mais Washington n'a pas de gratte-ciels, juste des grands immeubles de bureaux sur des avenues larges.
Au départ, j'ai acheté à l'áeroport, parmi les petits cadeaux, des chaussettes blanches marquées "White House Staff" et l'adresse de Pennsylvania Avenue, et une plaque marquée "Secret Services".
Ahmed m'a dit "la moitié des passant doivent être de policiers en civil". Quand même, sur la grande pelouse en face des centaines de gens grignotent un déjeuner rapide avant de retourner travailler, des vendeurs de souvenirs sont sur l'esplanade, deux voitures police peu agressives sont garées à l'entrée de l'esplanade.
J'imagine que des Ministères, des admnistrations, des endroits officiels ont des espaces plus grands, plus imposants. Mais Washington n'a pas de gratte-ciels, juste des grands immeubles de bureaux sur des avenues larges.
Au départ, j'ai acheté à l'áeroport, parmi les petits cadeaux, des chaussettes blanches marquées "White House Staff" et l'adresse de Pennsylvania Avenue, et une plaque marquée "Secret Services".
mercredi 15 octobre 2008
Réconciliation dans un train polonais
Premier voyage solitaire en Pologne. À la gare de Varsovie, il m'a fallu beaucoup de temps pour réussir à acheter mon billet pour Rzeswow (je crois que ça s'écrit comme ça). Parce que mon Polonais est limité, bien sûr, mais aussi parceque ma destination ne se prononce pas du tout comme elle s'écrit (même avec des fautes). En gros, je vais à Jéchouf. Mais j'essaie de prononcer ce qui est écrit. L'employé derrière le guichet, patiemment, me dit des listes de noms, que j'essaie de comprendre. Lui et moi cherchons autour de nous du regard quelqu'un qui aurait l'air de pouvoir nous aider. Il a une carte, mais je n'ai aucune idée d'où est Rzeswow - il nous faut encore plusieurs minutes, et de l'impatience dans la queue qui s'allonge derrière moi.
Arrivé dans le compartiment, déjà plein, je manoeuvre pour hisser ma valise, grande et lourde (je viens passer plusieurs semaines d'hiver), sur le porte-bagages. Et bien sûr, ça dérape et je touche un peu brusquement d'abord l'épaule d'un monsieur assis qui lève sur moi un oeil mauvais, puis la tête d'un autre, qui se lève assez furieux, prend ma valise d'une main et la fait voler vers le porte-bagages. Il a une tête de plus que moi, apparement des muscles, et il n'a pas l'air de m'aimer. En se frottant la tête, il m'insulte - je pense, car mon Polonais ne s'est pas amélioré depuis le guichet, mais ça sonne comme des insultes.
Je m'assied en regardant attentivement mes genoux, gère mes mouvements pour ne toucher personne, évite soigneusement le regard du colosse que j'ai bousculé. Le train démarre alors qu'il fait nuit, et apparait à la porte du compartiment une bonne soeur, petit sac de voyage à la main, sans place réservée. J'ai vaguement le sentiment qu'en Pologne on laisse sa place aux bonnes soeurs, de toute façon je suis plutôt habitué à le faire pour les dames, donc je me lève. Sourire, pas l'ombre d'une hésitation pour prendre ma place, je regarde défiler paysage debout au travers de la fenêtre du couloir. Je réalise qu'il y a 5 ou 6 heures à rester comme ça. Je regarde parfois dans le compartiment, la bonne soeur me lance un regard gentil, j'ai du gagner une grâce pour un futur petit pêché.
Une petite heure passe, le colosse arrive dans le couloir, sourire de géant indulgent, la main sur mon épaule, une phrase en Polonais, j'ai compris que je suis pardonné pour avoir été le premier à laisser ma place à la bonne soeur. Nous échangerons notre place assise dans le compartiment une demi douzaine de fois jusqu'à l'arrivée. C'est lui qui descend ma valise - il a du penser qu'en plus d'être sympathique, c'est plus prudent.
Arrivé dans le compartiment, déjà plein, je manoeuvre pour hisser ma valise, grande et lourde (je viens passer plusieurs semaines d'hiver), sur le porte-bagages. Et bien sûr, ça dérape et je touche un peu brusquement d'abord l'épaule d'un monsieur assis qui lève sur moi un oeil mauvais, puis la tête d'un autre, qui se lève assez furieux, prend ma valise d'une main et la fait voler vers le porte-bagages. Il a une tête de plus que moi, apparement des muscles, et il n'a pas l'air de m'aimer. En se frottant la tête, il m'insulte - je pense, car mon Polonais ne s'est pas amélioré depuis le guichet, mais ça sonne comme des insultes.
Je m'assied en regardant attentivement mes genoux, gère mes mouvements pour ne toucher personne, évite soigneusement le regard du colosse que j'ai bousculé. Le train démarre alors qu'il fait nuit, et apparait à la porte du compartiment une bonne soeur, petit sac de voyage à la main, sans place réservée. J'ai vaguement le sentiment qu'en Pologne on laisse sa place aux bonnes soeurs, de toute façon je suis plutôt habitué à le faire pour les dames, donc je me lève. Sourire, pas l'ombre d'une hésitation pour prendre ma place, je regarde défiler paysage debout au travers de la fenêtre du couloir. Je réalise qu'il y a 5 ou 6 heures à rester comme ça. Je regarde parfois dans le compartiment, la bonne soeur me lance un regard gentil, j'ai du gagner une grâce pour un futur petit pêché.
Une petite heure passe, le colosse arrive dans le couloir, sourire de géant indulgent, la main sur mon épaule, une phrase en Polonais, j'ai compris que je suis pardonné pour avoir été le premier à laisser ma place à la bonne soeur. Nous échangerons notre place assise dans le compartiment une demi douzaine de fois jusqu'à l'arrivée. C'est lui qui descend ma valise - il a du penser qu'en plus d'être sympathique, c'est plus prudent.
dimanche 12 octobre 2008
Poulet à Hong-Kong
Vol de retour de Timor, des horaires qui ne tombent pas très bien, des escales qui se multiplient, et plus de 10 heures d'attente à Hong-Kong: assez pour sortir et aller voir la ville. Sans aucune idée d'où aller, je prend le train qui part de l'aéroport vers la sation "Central", ça doit être à peu près central. D'autres stations avaient des noms plus chinois. J'arrive au pied d'un centre commercial, au bord d'un quai d'où partent des ferries. C'est Dimanche, mais tout est ouvert, des centaines de femmes sont assises, sur des trottoirs près des quais, jouent aux cartes et bavardent - on me dira après que ce sont sans doutes des domestiques qui passent là leur jour de repos.
Je suis au milieu de boutiques, rues, vitrines qui parlent plus anglais que chinois. À pied, je m'éloigne par étapes, en tentant de me repérer pour le chemin du retour. Sans bien savoir pourquoi, je suis soudain dans des ruelles où tout est en chinois, où des échoppes vendent des choses visiblement comestibles mais qui ne me donnent aucune idée de ce que ça peut être, des kiosques vendent des journaux et magazines exclusivement chinois.
Je suis en Chine.
J'ai un peu faim, je voudrais grignoter, je regrette un peu d'avoir abandonné le monde bilingue qui est un ou deux kilomètres derrière moi. Après avoir hésité entre une douzaines de petits restaurants, j'en choisis un plus ou moins au hasard. Je suis le seul qui ne parle pas chinois, et le seul qui parle anglais. En quelques minutes, je deviens l'attraction du coin, et je ris autant que je fais rire. Je finis avec dans mon assiette un plat de poulet, chicken étant le seul mot sur lequel nous nous sommes entendus. La bière, je l'ai choisie en montrant du doigt.
J'ai acheté le guide en rentrant à l'aéroport, pour avoir une idée d'où je m'etais promené.
Je suis au milieu de boutiques, rues, vitrines qui parlent plus anglais que chinois. À pied, je m'éloigne par étapes, en tentant de me repérer pour le chemin du retour. Sans bien savoir pourquoi, je suis soudain dans des ruelles où tout est en chinois, où des échoppes vendent des choses visiblement comestibles mais qui ne me donnent aucune idée de ce que ça peut être, des kiosques vendent des journaux et magazines exclusivement chinois.
Je suis en Chine.
J'ai un peu faim, je voudrais grignoter, je regrette un peu d'avoir abandonné le monde bilingue qui est un ou deux kilomètres derrière moi. Après avoir hésité entre une douzaines de petits restaurants, j'en choisis un plus ou moins au hasard. Je suis le seul qui ne parle pas chinois, et le seul qui parle anglais. En quelques minutes, je deviens l'attraction du coin, et je ris autant que je fais rire. Je finis avec dans mon assiette un plat de poulet, chicken étant le seul mot sur lequel nous nous sommes entendus. La bière, je l'ai choisie en montrant du doigt.
J'ai acheté le guide en rentrant à l'aéroport, pour avoir une idée d'où je m'etais promené.
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