C'était en 1996, à Alausi, en Équateur. J'ai voyagé sur le toit du train, qui part de Riobamba, s'arrête á Alausi et va jusqu'á Guyaquil.
C'etait un dimanche, le seul moment de tourisme de 15 jours de travail dur avec Donata et Hugo. les deux étaient venus, chacun avec sa fille, et moi bien sur tout seul. La gare d'Alausi est toute petite, et se remplit de dizaines de personnes qui voyagent avec des bagages énormes, tout ce qu'ils ne pourraient pas transporter en car, pour l'essentiel des marchandises achetées ou à vendre. Et finalement très peu de touristes. L'idée de voyager sur le toit est venue un peu toute seule, comme un jeu - on fait comme les Equatoriens. Qui ne voyagent pas sur le toit s'ils peuvent payer le billet pour voyager assis, bien sûr.
J'ai commencé à avoir le vertige avant que le train démarre. Le controleur passe vérifier les billets, il faut bien lacher une main pour montrer son ticket, pour le laisser passer ses pieds. Hugo et sa fille sont à l'aise, Donata et la sienne visiblement moins, moi je fais semblant avec un sens de la comédie apuré.
On s'habitue après quelques minutes, passer le long de précipices qui feraient peur à pied laisse, sur le toit du train, une drôle d'impression. Le passage des tunnels est surréaliste: d'nstinct, on se penche, on voudrait s'allonger à plat ventre sur le toit. Mais ça passe, bien sûr. Et il y a ce moment où le virage, trop serré pour un train, se fait en deux fois, comme une voiture à la manoeuvre dans un parking: marche arrière sur un tronçon de voie, reprise en avant, le virage est passé.
On a payé le chauffeur d'une fourgonnette pour revenir en voiture, après un goûter et une balade dans la montagne. Donata et sa fille devant, Hugo, sa fille et moi derrière sous la pluie.
mardi 7 octobre 2008
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